mercredi 6 janvier 2010

A fond pour le jeton, pas du tout d'accord avec les Séraphins !

Le jeton du tram et les séraphins de Sainte Sophie...

Ici, il y a un beau tram qui circule partout dans le vieil Istanbul et même de l’autre côté du pont de Galata, c’est super pratique et pas cher du tout : 1,5o Livre Turque (soit 0,75 cts d’euros) Pas besoin de prendre les taxis, jaunes, comme à New York et un peu plus roublards.

Le tram, comporte quatre wagons modernes et silencieux, l’intérieur est confortable, mais je n’ai pas souvent utilisé les sièges, vu le monde qu’il y a tout le temps, on est serrés comme des sardines.

Les Turcs ont trouvé un moyen très original pour le paiement du transport, on passe le tourniquet d’accès au quai avec un jeton en plastique bleu (voir photo) pas difficile. On achète les jetons un peu n’importe où dans des petites guérites, chez les vendeurs de journaux, il y en a toujours partout près des accès du tram.

Je trouve l’idée du jeton, vraiment écologique, pas de ticket à imprimer, pas de papier par terre, pas de service de nettoyage, pas de guichet, pas de personnel, écologique et donc économique et ultra pratique pour les voyageurs. Tu mets ton jeton et basta !!

Je suis à fond pour les bons jetons !

Je ne suis par contre pas du tout d’accord avec l’appréciation faite sur les séraphins de Sainte Sophie, la première église consacrée au Christ au 4e Siècle. Elle brûla deux fois et enfin au 6e siècle Justinien passa la commande d’un sanctuaire “tel qu’on en vit jamais depuis la création” Deux architectes grecs en firent un temple céleste à l’image de l’empire Byzantin. Cette basilique est dédiée à la Sagesse divine (Hagia Sophia, en grec)

Elle fut transformée en mosquée à la prise de Constantinople par les Ottomans en 1453. Atatürk la transforma en musée en 1935.

Sainte Sophie ne peut être comparée qu’à la Basilique Saint Pierre de Rome qui fut construite bien après, à la Renaissance.

Bien sûr dès l’entrée on reste pétrifié par la beauté et la grandeur des lieux, là se mêlent les rites chrétien et musulman, bien visibles de partout, puisque les mosaïques dorées sont en place depuis Justinien.

On se déplace dans cette basilique comme dans un Palais ou dans un immense théâtre, avec balcons et loges princières. La scène est placée sous le regard doux et humain de la Vierge Marie tenant sur ses genoux l’enfant Jésus, assise sur deux coussins bleus, mollement creusés par le poids des corps.

Les mosaïques sont fines et petites (la taille des tesselles) comme des bijoux. L’or scintille encore avec discrétion et raffinement.

Quelques superbes mosaïques subsistent encore, dans la galerie du 1er étage.

Aux quatre coins de la coupole majestueuse, une fresque illustre un séraphin avec ses plumes marrons et bleues, et là, ma déception fut grande, je trouve que ces séraphins sont très laids, grossiers, si bien que je croyais à un repeint, une restauration ratée, les traces qu’aurait laissées un tremblement de terre, une mauvaise blague des Ottomans ? J’ai pris la photo d’un séraphin sur mon marque page, jugez-en vous même.

En sortant de la Basilique, au vu des panneaux explicatifs, j’ai bien compris que tous les restaurateurs trouvaient sublimes ces quelques plumes sans grâce et j’ai laissé tomber l’affaire, je me suis raccrochée au plus beau de ce que je voyais : tout le reste.

























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