jeudi 7 janvier 2010

Les petits métiers de la rue à Istanbul

Istanbul est un immense bazar...du plus grands aux plus petits, les plus petits, tout petits sont des mendiants, j'ai vu une petite fille de 5/6 ans pas plus, faire la manche, sous un arbre, pendant des heures, un petit foulard sur sa petite tête, pathétique !

Sous le pont de Galata une autre, d'une dizaine d'année vendait des petits paquets de mouchoirs en papier...

Sur le pas des portes de tous les magasins, les vendeurs rabattent la clientèle avec gentillesse, et insistance.

il faut donner de rapides coups d’oeil aux objets convoités, avant de voir fondre sur vous le marchand qui vous parle dans toutes les langues : bonjour, comment allez vous, venez voir, vous êtes anglaise, italienne, française ??? Ainsi de suite...il faut avoir de la défense pour refuser.

Dans les petits vendeurs, il y a les patentés et les vendeurs à la sauvette...les patentés, vendent de la nourriture : maïs grillé, marrons grillés et petits bretzels (Simit) aux graines de sésame...qui restent la base de mon alimentation depuis l’alka-Seltzer...

J’ai vu aussi beaucoup d’hommes qui ramassaient les papiers cartons, les plastiques, dans d’énormes sacs en plastique blancs, tous portaient ces sacs qui faisaient trois fois leur taille, sur leur dos. Dans la récupération, des récupérateurs de métaux qui poussent des charrettes plates, en criant sans doute “métaux, métaux”.

Le marché à la sauvette, doit constituer une économie parallèle importante vu le nombre de personnes qui s’y adonnent.

Les voici ; vendeurs et vendeuses de blé pour les pigeons, vendeuses de mouchoirs en papiers, vendeurs de boissons à base de graine d’orchidée (sahlep), un liquide blanc un peu épais, parfumé à la cannelle très sucré, qui se boit très chaud (je n’ai pas pu finir le mien), peseurs : pour une petite pièce, vous montez sur leur balance et vous connaissez votre poids, marchands de chaussettes, de briquets, de ceintures, cireurs de chaussures, marchands de parfums dans de jolis flacons très transparents, marchand de miel, marchand de produits de contrefaçon, un diseur de bonne aventures avec son coq et son lapin (le coq avec son bec, choisit un petit papier dans une petite boîte tenue par le diseur et sur le papier il est écrit votre aventure... livreurs de thé chaud, marchands de jeton pour le tram ou le métro (patentés), marchands de ballon de baudruche, vendeurs de simit à la sauvette (donc moins cher que le patenté)...vendeurs de fruits secs dans de petits sacs de papier, vendeur de petits appareils en plastique pour faire des rosaces, un rémouleur, marchands de piles, de jouets, de toupies, à Topkapi, des hommes essayent de se placer comme guide...toutes les langues.

A Istanbul, la moindre petite boutique de Kébab emploie trois quatre voire 8 hommes...

Je n’ai jamais vu une femme tenir un commerce, à part les vendeuses de mouchoirs en papier.

Toutes ces ventes se font sur de petites tables, petits bancs, petites caisses, carton, plastique qui se plient facilement...

























































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