vendredi 12 mars 2010

La Rafle du Vel'd'Hiv... Le film de Rose Bosch
















Sitôt sorti, sitôt vu...

Malgré le petit bonhomme de Télérama qui fait la grimace, j'ai voulu aller voir le film, je me disais : voir, revoir, réfléchir, voir, revoir...sur de tels moments de l'histoire... le vel'd'Hiv, n'existe pas dans ma mémoire visuelle, puisqu'il n'existe aucune photo, dans le film de Rosa Bosch, la reconstitution est fidèle aux témoignages.

Le film explique aussi comment l'Etat Français, avec sa Police, s'est rendu complice des Allemands, pour arrêter, hommes, femmes, enfants juifs de Paris, point de départ pour les camps de la mort...sur les 13152 personnes (selon la Préfecture de Police) "raflées" la plupart ne sont pas revenues.

"Après leur arrestation, une partie des Juifs sont emmenés par autobus dans le camp de Drancy (au nord de Paris). Une autre partie est envoyée vers le Vélodrome d'hiver (situé dans le XVe arrondissement), qui sert de prison provisoire (cela avait déjà été le cas lors d'une rafle à l'été 1941). Ce sont donc environ 7 000 personnes qui devront survivre pendant cinq jours, sans nourriture et avec un seul point d'eau. Ceux qui tentent de s'enfuir sont tués sur le champ. Une centaine de prisonniers se suicident. Les prisonniers seront conduits dans les camps de Drancy, Beaune-la-Rolande (dans le département du Loiret) et Pithiviers, avant d'être déportés vers les camps d'extermination allemands." Wikipédia

J'ai pris le tout en pleine figure !

Les scènes collectives sont impressionnantes, les scènes individuelles sont moins réussies, bons mots d'enfants, bons mots d'adultes trop d'attendrissements un peu mièvres, et comme il est urgent aujourd'hui de parler des Justes, le film montre tous ces braves gens de France prêts à porter secours à ces pauvres juifs...La réalité doit être encore ailleurs...

Mais il ne faut pas cracher dans la soupe, un tel film est tout à fait honorable, tout à fait utile, tout à fait visible, il a atteint son but : nous sommes émus et nous pouvons réfléchir et mieux comprendre, et même pleurer de douleur.

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