samedi 6 mars 2010

l'Arbre et la forêt...d'Olivier Ducastel et Jacques Martineau














Les auteurs de Coquillages et crustacés (2005) Film qui m'avait semblé à l'époque, libre, drôle, bien joué...mais il y manquait, à mes yeux, ce "petit quelque chose" pour en faire un film qui sortait vraiment du lot...

Aujourd'hui, avec celui-ci, c'est tout autre chose, le sujet est grave et rarement traité au cinéma : la déportation des homosexuels dans les camps nazis.

Un homme porte en lui, la honte, la culpabilité, le poids d'une discrimination terrible, via son fils aîné et le reste de la société, nous sommes en 1999 juste avant la grande tempête de décembre.

Le secret familial, est mis sur la table, au début du film et nous assistons à la réception des paroles de Frédérick "le déporté" par les membres de sa famille.
La famille se déchire, au dehors la nature rougit dans l'automne...
Peu à peu le film s'installe, l'émotion me gagne, mais...tout reste inégal, les personnages manquent de profondeur, sauf Françoise Fabian qui est parfaite en épouse aimante. J'ai eu le grand plaisir de retrouver une magnifique actrice, Catherine Mouchet (inoubliable dans Thérèse d'Alain Cavalier) qui campe un personnage plein de mystère et d'ironie, superbe !

Le personnage de Frédérick est un peu emphatique avec son musicien préféré Wagner, et le poids des notes ne vaut pas le poids des mots.

Pourtant, ce film reste présent en moi, des jours après...Je le trouve sensible et fort.
Je me souviens avec beaucoup d'émotion du mémorial dédié aux homosexuels déportés, à Berlin, non loin du mémorial aux juifs déportés d'Europe, à l'intérieur on voit deux hommes s'embrasser...très beau.

J'ai entendu Françoise Fabian, cette semaine, sur France culture, je crois, dire qu'elle avait lu, tous les livres qui parlaient de la shoah, tous !














































5 commentaires:

beatrice De a dit…

Bonjour Daniel.
Merci d'avoir joint la bande à Béat...

En rapport avec le sujet du film que vous mentionnez, je me rappelle d'une pièce de théâtre, nommée * oecus*, suis pas sûre de l'orthographe (cheval ? ). Si j'ai vu pas mal de pièces de théâtre que j'ai bien aimé, mais que, à la longue, j'ai oublié, celle-là m'a laissé des images inoubliables Le dialogue de deux homosexuels enfermés dans un camp nazi. I Beaucoup de gitans ont subit le même sort.

beatrice De a dit…

Pardon pour la faute féminine * Danielle*

Danielle a dit…

Tiens, c'est curieux moi aussi j'ai vu une pièce qui s'appelait Oecus, il y fort longtemps, mais je ne me souviens pas du tout de ce dialogue !!!

Si vous en avez l'occasion, allez voir ce film...

Bon dimanche Béatrice.

D'Art en Arts a dit…

Je découvre avec ravissement votre blog dont je vais devenir une fidèle lectrice !
Norma

Danielle a dit…

Merci Norma cela me touche beaucoup, bienvenue chez moi, à bientôt et bonne journée.