mardi 20 avril 2010

Le cimetière du Père-Lachaise...Les vivants ont rendez-vous avec les morts !




















Le cimetière si paisible, si calme, il y a quelques années, devient un haut lieu du tourisme parisien…

Par n’importe quelle entrée il y a du monde, sac à dos, plan et carte en mains, les groupes avec guide ou entre amis, les promeneurs solitaires, et ceux qui vont par deux… Il y a du monde qui circule entre les tombes. On y parle toutes les langues, c'est souvent très gai, heureusement il y a quelques bancs qui peuvent abriter les conversations, le repos bien mérité.

Par le jardin du souvenir, près de la place Gambetta, tout le long de la pelouse bien verte, rayée de gris par les traces des cendres fraîchement déposées, il y a des fleurs, toujours des fleurs, les fleurs isolées, achetée à l’unité, sans papier, sans ruban, déposées clandestinement…Il est interdit de déposer des fleurs sur cette pelouse, pourtant abreuvée par beaucoup des morts du crématorium. Alors les gens le font quand même, chacun jette à la volée, la rose, la marguerite, et le glaïeul, suivant la saison.

La pelouse du souvenir doit rester propre et verte ! C’est la règle du Père-Lachaise ! Mais comme personne ne respecte la petite pancarte, c'est sous l'oeil bienveillant du gardien que souvent je dépose ma fleur qui se tortille dans ma main.

Après le recueillement devant le gazon souvenir, la promenade commence… C’est le printemps et les cerisiers qui bordent l’allée ont les branches totalement blanches de fleurs, les forcicias flamboient entre les haies, les tulipes, les myosotis, les pervenches, ajoutent encore de la beauté aux architectures des tombes. les plus anciennes attirent la foule, mais avec Piaf, Yves Montand et Simone Signoret, Bashung, Francis Lemarque, Gilberd Bécaud, la chansons française est bien représentée...

Tous les autres arbres sont prêts, le vert va être mis cette semaine, l’ombre se prépare pour cet été.

Il suffit de suivre les groupes pour retrouver, les gens célèbres…

"En 1804, le Père-Lachaise ne comptait que 13 tombes. L'année suivante, il n'y en avait que 44, puis 49 en 1806, 62 en 1807 et 833 en 1812. En 1817, pour redorer l'image du cimetière la mairie de Paris organise le transfert des dépouilles d'Héloïse et Abélard, ainsi que de Molière et La Fontaine. Il n'en fallait pas plus : en 1830, on décomptait 33 000 tombes. Le Père-Lachaise connut à cette époque cinq agrandissements : en 1824, 1829, 1832, 1842 et 1850. Ceux-ci lui ont permis de passer de 17 hectares 58 ares (175 800 m²) à 43 hectares 93 ares (439 300 m²) pour 70 000 tombes, 5 300 arbres, une centaine de chats, une volière d'oiseaux et deux millions de visites " Wikipédia.

Une visite virtuelle est possible sur le cite du Père-Lachaise, vous pouvez ainsi circuler de votre fauteuil sans vous enrhumer, en toute tranquillité.

Pour sortir à l’heure du cimetière il faut bien tenir la barre et regarder souvent sa montre, les chemins sont bien escarpés et les découvertes bien tentantes, pour arriver à l’heure au rendez-vous des vivants.





































Aucun commentaire: