dimanche 4 avril 2010

Le train pour Langres... À la gare de l'Est !














Le train pour Langres... À la gare de l’Est !

J’ai repris le train pour Langres...

Car, les premières représentations de la pièce de théâtre Usine/Roman (voir le post lecture/rencontres à Langres) doivent s’y donner. Le Lycée professionnel (plasturgie, hôtellerie, logistique de Transports et métiers du tertiaire) a accueilli la troupe en résidence, depuis plusieurs mois. Les élèves de la section plasturgie ont énormément participé à la construction du décor, avec le scénographe, 80 (s/300) jeunes du lycée professionnel, ont ainsi pu participer à des rencontres avec les artistes de la troupe dans des ateliers de pratique artistique. La pièce sera jouée dans les ateliers de plasturgie. L’ensemble du Lycée verra la pièce au mois de mai, dans le théâtre municipal de Langres.

Donc, j’ai d’abord examiné les lieux : la gare de l’Est, les plates-formes bleues, les jaunes : sur quel quai vais-je partir ? Il faut tout comprendre très vite, avant de sauter dans le train.

Le paysage défile, le vert est mis partout, les grandes pièces de terre se préparent à couvrir d’énormes territoires. Un paysage plat, plat, plat, des friches industrielles, des jardins ouvriers en pleine campagne... étranges ! Pas de vaches, pas de moutons, même pas d’oiseaux... C’est encore l’hiver.

A Troyes, le train déverse le gros des voyageurs, nous repartons presque à vide...

A Chaumont, encore une poignée de voyageurs, je suis restée seule dans le wagon. Le paysage a retrouvé des formes, des monts et merveilles, les haies et les ruisseaux ont repris connaissance, et le train arrive à Langres, sous les remparts.

Langres, le retour... Pendant que la troupe était en répétition, en construction d’oeuvre d’art, en deux mots faisait son théâtre, je visitais Langres, avec un petit soleil d’un seul rayon...

J’ai rencontré un habitant qui ne demandait pas mieux que de m’expliquer Langres, sous le flot de mes questions, il a même ouvert son jardin, un ancien Évêché du 18e siècle, la terrasse ouverte en plein vent, surplombait toute la vallée... Le ciel s’était mis au bleu. Dans le jardin de l’Evêché, dos au mur, le Christ, grandeur nature, nous regardait le bras levé, il lui manquait les deux mains. Les buis formaient encore des entrelacs anciens...






























Dans la cour de l’Evêché, un lion trônait à l’entrée d’un escalier de pierre, un gros trou dans le ventre... Mon guide m’a dit que c’était la boîte aux lettres, on y glissait les parchemins...


















J’ai encore vu des tours de guet aux coins des maisons... Des passages étroits qui traversaient des groupes de maisons, m’amenaient d’une rue à l’autre, comme à Lyon. Les niches religieuses qui protègent beaucoup de maisons, ont perdu leur ornement, des Saints, des Vierges Marie... sont partis avec les voleurs...




































































La cathédrale, grande puissance de la ville, dépasse de plusieurs têtes tout le paysage, quand le soleil la pénètre, par les fenêtres les plus hautes, on voit alors les dentelles de pierre sur ses colonnes du choeur, blanches comme de la chantilly... Au fronton, près du ciel, deux dames : la synagogue et l’église, sont assises ensemble depuis le 18e siècle !
















































Dans la ville tout célèbre Diderot, l’Antiquaire, le boulanger, le restaurateur... ont une pensée pour le grand homme, dans leurs vitrines.

























Le jour de la 1ère représentation au LEP, correspondait également aux portes ouvertes de l’établissement aux familles.

Les élèves de plasturgie, expliquaient leurs machines avec enthousiasme à tous ceux qui voulaient bien les écouter. A la fin de la matinée j’en savais beaucoup sur chacune d’elles, celle qui faisait les bouteilles en plastique, celle qui faisait les couverts à salade, les presse-citrons, etc. Les jeunes étaient touchants...


















Le matin, un groupe de jeunes du LEP, proposait une petite pièce de théâtre d’une 1/2 h avec comme thème : le travail.

Une mise en scène pleine d’idées, des acteurs impeccables, un discours bien ancré dans la réalité, immédiatement l’émotion fût au rendez-vous ! Bravo les enfants et merci pour ce beau moment !

La pièce Usine/roman, fut jouée 5 fois, quasi à guichets fermés. Elle fut bien reçue, avec émotion...et certains soirs avec enthousiasme...




La metteuse tient un blog sur le spectacle en cours : il suffit de cliquer ICI pour y accéder.








C’est pendant cette semaine que je fis la tarte aux pommes et le poulet au fenouil/carottes...

4 commentaires:

AnnaLivia a dit…

Merci pour cette jolie visite Danielle!

Danielle a dit…

Ravie de vous avoir comme lectrice AnnaLivia, à tout bientôt !

JMV a dit…

C'est super en effet ce reportage... On passe de la cathédrale aux devantures des magasins, du poulet au fenouil à la tarte aux pommes, du lycée professionnel aux couverts en plastique, ça rebondit, comme la vie! et j'aime ça!

Danielle a dit…

merci JM de ta visite, moi aussi j'aime beaucoup ce que tu me dis.... Je te fais des gros bisous du jour.