vendredi 16 avril 2010

Téhéran... De Nader T. Homayoun



















Alors ça, un premier film audacieux, car il montre la pauvreté aux prises avec la brutalité, les bas fonds, la violence dans la ville. Ce film annoncé comme un polar n'en est pas un... on n'y voit que des voleurs, pas de police, pas de poursuites, pas de prisons.

Bien loin de la vision de Kiarostami, qui nous donne à voir la société iranienne, avec de belles images bucoliques, des beaux enfants, et les timides femmes voilées, une société empreinte de grande humanité, dans de magnifiques films, pleins d'émotion de poésie, de beauté, et de tendresse...

Nader T. Homayoun nous plonge dans un Téhéran pollué, sinistre, plein de danger, de mafieux, on a presque l'impression d'être au coeur d'un documentaire sur le banditisme, le meurtre. Il a tourné en 15 jours sans autorisation officielle, parfois en caméra cachée.

Le réalisateur dont c'est le premier film, nous parle du chômage, de la misère, de la débrouille, du vol, du crime et de la prostitution...

Les bébés servent d'appât pour faire la manche, les mises en scène (voleurs déguisés en flics, en religieux) pour détrousser les automobilistes sur les routes, voler les gens dans les appartements... Il ne nous épargne rien.

Passionnant, mais hyper violent !

En sortant du cinéma je voyais des voleurs partout...Et j'en ai vus, poursuivis par la police.

2 commentaires:

beatrice De a dit…

Ca , c'est le moins qu'on puisse dire ! Ne va-t-il pas être brûlé ! Comme au Moyen âge en Europe ?
Je passe en coup de vent. le programme, un collier par jour... plus l'expo écrin, et tout le reste. Prochaine vitrine à thème, etc.

Un petit bonjour de Lausanne. Béatrice.

Danielle a dit…

merci Béatrice de ce petit coup de vent... Bons colliers, bonnes expos, à tout bientôt...
Tout amicalement.