mardi 31 décembre 2013

Des vœux pour 2014 !



Chers amis qui passez et repassez, ces fleurs sont pour vous, ainsi que mes meilleurs vœux pour démarrer cette nouvelle année 2014...

De quoi sera-t-elle faite ? Impossible à dire, ce qui me laisse le champ libre pour les souhaits les plus sincères de solide santé, d'amour bien sûr, de partage toujours, d'amitié sans aucun doute, de découvertes je l'espère, et puis si mes vœux sont trop courts, si la hiérarchie en est banale, vous aurez tôt fait d'en inventer d'autres, et de rétablir l'ordre d'accomplissement qui vous convient le mieux...

Amis, je vous souhaite une belle année...

Je vous embrasse tous bien fort.

lundi 23 décembre 2013

Tous au Patrimoine Mondial pour 2014...



Chers amis, je me disais :  plutôt que de conserver, de sauver des sites extraordinaires dans le monde, ce qui est déjà très bien je le reconnais, pourquoi ne pas demander de mettre les populations du monde entier au Patrimoine Mondial ?

Bien sûr il faudrait faire un petit effort sur le budget, car des gens qui n'ont pas de travail, qui ne mangent pas à leur faim, qui n'ont pas de quoi se loger, ou qui vivent des détritus de leurs contemporains, il y en a beaucoup, beaucoup trop, donc, si on s'y mettait tous ensemble pour demander l'inscription prioritaire des humains, sur la liste de l'année prochaine ?

Si vous voulez je fais une lettre à l'UNESCO... En PS, je rajoute une demande homologuée de paix mondiale, ça ne peut pas nuire... Si vous avez des idées, faites-le moi savoir très vite avant que je ferme l'enveloppe... J'ai bien pensé aussi à Fukushima, mais on ne peut peut-être pas tout demander la première année... Vous me dites... 

En attendant, passez de bonnes fêtes de fin d'année, parlez du projet à vos familles, à vos amis... Ça peut marcher, la marge de manœuvre est très étroite mais en s'y mettant tous, nous avons des chances de réussir...

Je vous embrasse bien fort.

dimanche 22 décembre 2013

Il giorno delle sorelle... Décembre 2013


En haut, vers le soleil, trône le Sacré-Cœur


Comment vais-je réussir à parler de notre journée des soeurs autrement ? Je ne sais pas...

Tout simplement, comme les mots arrivent pour raconter une belle histoire...

Notre journée se passe aux pieds du Sacré-Cœur, juste aux pieds...

Mes (lecteurs) réguliers connaissent "nos journées" avec ma soeur : chaque mois, nous nous retrouvons dans Paris, pour découvrir un tout petit bout de la capitale... Dis-moi, ça te dirait qu'on aille voir telle rue, telle place, tel coin ? Bien sûr ! Et nous y allons, le hasard fait bien les choses, mais la précision fait mieux encore. Notre rendez-vous, c'est toujours à midi et demi, c'est notre heure, midi et demi c'est bien, ni trop tôt ni trop tard, nous ne sortons jamais de là, le resto est toujours vietnamien, car nous adorons cette cuisine,  puis nous prenons le métro si besoin est pour la visite. Mais avant, nous devons prendre notre " petit café" dans un vrai bistrot choisi judicieusement, attention, pas de précipitation pour cette chose-là, le bistrot c'est de l'intime, du confortable, du beau, il nous faut l'estaminet coup de coeur, bien dehors, biens dedans, tiens celui-ci regarde, il te plait ? Il a l'air sympa ! Impeccable ! Nous le trouvons à chaque fois, et à chaque fois nous le trouvons formidable... Notre attachement est rapide et léger, si le café est bon, le service accueillant, nous disons souvent : il faudra revenir, et nous ne le faisons pas toujours...

Pour les lieux de balades nous sommes carrément d'accord, l'idée de l'une ou l'autre est toujours bonne à prendre, Paris est si vaste pour des parisiennes curieuses comme nous, il y a des milliers de découvertes à faire... Sur le lieu de la visite, nous filons à deux à l'heure, sortons nos appareils photos et en avant Simone, nous faisons deux rues, quelques fois même une seule, en énormément de temps, nous ouvrons nos yeux, le moindre détail architecturale est intéressant... Combien avons-nous eu de surprises aux coins des rues, nous rions beaucoup aussi, nous oublions tous les soucis, c'est ainsi que notre safari photo commence : après le petit noir,  pas au comptoir, mais assises,  nous prenons notre temps en tout......



La pause café, et le petit sac à dos de ma soeur


Ma soeur voulait acheter un manteau, vous parlez d'une affaire, elle en avait repéré des "beaux" dans un magasin près de Montmartre, pas de problème nous y allons, nous y sommes... Mais les manteaux n'étaient plus à son goût, trop chers, trop noirs, trop grands, trop c'est trop, rien ne lui allait, pas grave, tournons la page, faisons trois pas, et nous voilà devant la vitrine du marchand de couleurs, oui ça existe encore dans Paris ! La photo sera arc-en-ciel...


Les pigments de couleurs dans la vitrine

Le paysage familier autour de nous, près du Marché Saint-Pierre, expose ses richesses, les commerçants ne s'y trompent pas, quelques créateurs en tous genres proposent leurs œuvres avec fierté, les immeubles du siècle dernier ne sont pas les derniers à faire éclater leur nouveautés, et clic !


À la pointe du progrès... Splendide avec le magnolia...

Nous n'irons pas loin aujourd'hui, l'environnement est puissant, il faut tourner à 360° pour ne rien rater, nous sautons allègrement d'un trottoir à l'autre... Les vitrines sont attirantes de chaque côté de la rue... Bientôt Noël, c'est le moment d'avoir des idées...


Les étoiles de Noël scintillent dans le soleil

Paris devient une ville impossible à photographier avec toutes les voitures, il faut se faufiler...


La petit boutique est prise entre deux voitures en stationnement...


La photographie est aussi l'art de la dissimulation... Du rêve...

Mais rien ne nous fera perdre notre bonne humeur, ma sœur est une éternelle optimiste... Nous n'avions pas oublié le manteau... Une jeune créatrice installée dans la rue des étoiles scintillantes (voir plus haut) nous montre des merveilles, pas beaucoup plus chères que les vêtements ordinaires que nous avions vus dans le premier magasin.... Nous y reviendrons quand la tirelire sera à son plus haut niveau, continuons notre route, tournons la tête, attention aux voitures, aux trottoirs, levons les pieds et les bras pour prendre les photos, le manteau attendra...

Mais avant de poursuivre plus loin, nous avons soif, un thé fera notre affaire, un estaminet "dans son jus" rutilant de guirlandes clignotantes qui circulent dans un capharnaüm incroyable, un joyeux désordre de fêtes, sommes-nous chez un brocanteur ? Ou des conservateurs ?


Le bric-à-brac bien sympathique

Vous imaginez bien que nous n'avions pas cessé de parler sur tout notre trajet, rien n'y fait, nous n'arrêtons jamais, et bien sûr chacune son point de vue, nos photos ne se ressemblent jamais...


L'escalier du passage Cottin, plongée



Contre-plongée... L'éclairage de la porte due à la minuterie automatique est un cadeau !


Le passage Cottin par Utrillo, 1910

Nous arrivons dans la rue Ramey que nous remontons... La nuit tombe, le temps passe vite, les lumières entre chien et loup s'intensifient, les contrastes intérieurs-extérieurs deviennent magiques !


La petite boutique


Et le beau café à étage

Au revoir ma sœur, rentre bien, moi je vais ici, toi tu vas par-là, encore un beau moment dont nous avons le secret...

mercredi 18 décembre 2013

Ma ligne de vie n° 4... Saison 1...


Porte de Clignancourt  Mairie de Montrouge (Dernière Station depuis mars 2013)

Cette ligne fait complètement partie de ma vie, j'en connais toutes les stations pour y être descendue au moins une fois pour certaines, et pour d'autres, c'est une longue histoire... J'ai remarqué cela un jour en examinant le plan du métro pour effectuer un voyage avec correspondance... J'avais l'impression de regarder une vieille photo de famille...

En partant de la Porte de Clignancourt (ligne prolongée jusqu'à Montrouge depuis peu) jusqu'à Barbès-Rochechouart, je connais par cœur ces cinq stations : Porte de Clignancourt, Simplon, Marcadet-Poissonniers, Château-Rouge, Barbès-Rochechouart, pourquoi ? C'est tout simple, j'ai habité le quartier pendant dix ans... Au gré de ma fantaisie, et du temps dont je disposais pour les nécessités de ma vie quotidienne, je pouvais descendre à chacune de ces stations sans être trop éloignée de mon domicile, faire des achats, le marché, promener mes enfants, aller au cinéma (il reste aujourd'hui deux  salles de cinéma dans ce quartier, le Pathé Wepler et le très vieux Studio 28, pour 203 000 habitants). Le Studio 28, haut lieu du 7e art, salle classée Art et Essai depuis toujours : en 1950, Jean Cocteau et Abel Gance en deviennent les parrains, je peux vous dire que j'y ai traîné mes guêtres, j'ai fait une partie de mes classes cinéphiliques sur ses sièges...


Le vieux Studio 28 : inauguration en 1928

Pour aller au marché aux Puces de Saint-Ouen, il faut descendre à la porte de Clignancourt, j'aimais beaucoup flâner dans ce marché, j'en connaissais tous les recoins... Aujourd'hui il est nettement plus rangé, épousseté, et les étiquettes sont très branchées touristes... Pour moi, les achats y restaient rares car ce marché a toujours été cher... Il existe depuis 1885 : à cette époque, les gens du voyage chiffonniers et récupérateurs, en étaient les premiers occupants. Maintenant les antiquaires et brocanteurs font venir environ onze millions de visiteurs par an, dont de nombreux  touristes... Le dimanche on se bousculait dans les allées, maintenant je ne sais plus... Je n'y vais que rarement...


Le Louxor a fait peau neuve

À Barbès-Rochechouart, juste à la sortie du métro, trône le vieux cinéma Le Louxor construit en 1920/21. Il resta fermé pendant environ trente ans, le dernier propriétaire (Tati) l'a cédé à la ville de Paris en 2003 et il a ré-ouvert ses portes en avril 2013, tout beau, tout rénové, flambant neuf, son décor égyptisant est très stylisé à la manière Art Déco (d'origine). Il y a trois salles et environ 600/700 places au total... Je ne l'ai pas encore étrenné, mais j'y pense très sérieusement...

La station Gare du Nord / Mike_fleming via Flickr CC License By


Les gares du Nord et de l'Est, je les connais bien aussi, souvent j'ai pris le train pour aller vers leurs provinces, maintenant je descends à la gare du Nord presque uniquement pour acheter ma vanille, dans les boutiques tenues par les Indiens : je trouve mon bonheur et beaucoup moins cher que partout ailleurs, en matière de gousses de vanille bourbon ils sont imbattables, et j'en profite... J'en mets partout : compotes, crèmes, gâteaux, je n'hésite plus... Je suis même prête à en céder à ma voisine... Tout au long du Faubourg Saint-Denis, dans les vitrines c'est un festival de couleurs et d'odeurs, dépaysement garanti : saris, bijoux, tissus, colifichets, épices... Toute l'Inde est dans la rue...

Mais la gare du Nord n'est plus fréquentable, aux abords il y a énormément de trafic de drogue, les guetteurs, les acheteurs et les vendeurs se voient à l'oeil nu, pas besoin d'être Sherlock Holmes, nos jeunes disent pour qualifier ce lieu qu'il est chaud bouillant ! Donc pas question de traîner après la vanille...

Dis-moi quelle est ta station de métro, je te dirai qui tu es


Pourquoi je descends à Château d'Eau ? Pour arpenter le Boulevard de Srasbourg et aller voir un film dans le cinéma Le Brady. C'est en 1956 que cette ancienne boîte à musique commence sa carrière de cinéma, elle est achetée par Jean-Pierre Mocky, le réalisateur, en 1994, puis la salle est revendue en 2011. Elle est entièrement rénovée en 2009 et reste un cinéma d'art et essai, doublé d'un théâtre, qui propose des spectacles qui s'adressent à tous les publics, sans oublier les festivals et les inédits du cinéma turc. Il essaye de tirer son épingle du jeu, longue vie au Brady... Je suis allée spécialement au Brady pour voir un film qui ne jouait déjà plus nulle part sur Paris : un film japonais d'animation Lettre à Momo de Hiroyuki Okiura, qui a travaillé durant sept ans à sa réalistation, scénario compris, c'est son deuxième long métrage, j'aurais aimé vous dire beaucoup de bien, mais je m'y suis ennuyée malgré les beaux dessins...

Je ne résiste pas au plaisir de reproduire ici, un extrait d'un entretien donné (en 2011) par Jean-Pierre Mocky, avec son franc parler, à propos des ciné-clubs :

"Il faut en revenir au problème de l’art et essai et de la communication avec le public. J’ai vu l’extinction des ciné-clubs à cause de professeurs d’université qui se piquent d’être des spécialistes : on entre alors dans Les Précieuses ridicules de Molière… Ces gens, au lieu de comprendre ce que le public aime ou voudrait voir, essaient de lui imposer des choses comme si c’était des suppositoires ou qu’on voulait lui faire avaler de l’huile de foie de morue. Un ouvrier ou un immigré sont aussi intelligents que vous et moi, mais ils sont « en direct » avec le cinéma : il faut répondre à cette attente plutôt que leur présenter du Robbe-Grillet… Il faut faire attention à ne pas confier le Louxor à un imbécile !"



Le Brady : un nouveau parcours pour ce vieux cinéma...

Voilà le début du voyage sur ma ligne n°4, chers lecteurs habituels ou de passage, prochainement, laissez-vous embarquer pour la saison 2, rendez-vous ici...

dimanche 15 décembre 2013

Je n'aime pas le ballet de la Belle au Bois Dormant !



La Belle au Bois Dormant, Opéra de Paris décembre 2013


Bon, essayons tout de même, voyons un peu combien de temps je vais tenir. La télévision diffusait hier soir ce ballet crée en 1890 à Saint-Petersbourg, il est l'oeuvre conjuguée du chorégraphe Marius Petipa et du compositeur Tchaïkovski, il sera remonté par Noureev en 1989 à l'Opéra de Paris, d'après la chorégraphie originale. Voilà pour la petite histoire, qui sera tout à fait complète si je précise que ce conte est de Charles Perrault. Noureev qualifiait cette oeuvre de "Ballet des ballets".

Madame Brigitte Lefèvre, directrice du ballet de l'Opéra jusqu'en octobre 2014, a sans doute voulu apporter sa petite pierre à l'édifice patrimonial en reprogrammant cette oeuvre, elle nous dit en prologue que tout, absolument tout a été fait avec du neuf, elle parlait des dentelles et des chaussons, bien entendu... Voilà de quoi exciter ma curiosité...

Si tout était neuf dans les matériaux de la mise en scène et les costumes des danseurs, je me doutais que tout le reste n'allait pas suivre... On n'avait pas revisité l'oeuvre pour le XXIe siècle, le neuf en fait était du vieux, rien de nouveau sous le soleil.

Les couleurs étaient magnifiques, l'effet visuel superbe, la mise en scène bien datée, sans surprise, conventionnelle, convenue, rien à attendre de ce côté-là : Marius Petipa et Noureev devraient être contents, presque rien n'avait changé depuis cent ans...



Je regarde, mais je fulmine, cent ans après le réveil de la Belle au Bois Dormant un bal est donné, et c'est bien sûr l'occasion pour les Étoiles du ballet de présenter leur numéro de virtuoses devant les yeux ébahis du public : aux saluts, les applaudissements crépitent, le succès est au rendez-vous. Plusieurs couples de danseurs viennent chacun leur tour meubler la scène avec de jolis pas de deux, saluent et s'en vont... Au bout de cinq ou six passages, je dois dire que je ne tenais plus en place, j'avais l'impression d'être devant des numéros de patin à glace...

Je trouvais que les deniers publics étaient gaspillés, ce ballet devait coûter une somme colossale, il y avait un monde fou sur le plateau, et dans les coulisses sans doute autant...

Quel intérêt peut présenter ce genre de spectacle, totalement empesé dans un temps qui pour moi est révolu ? Les tutus, les chaussons pointus et les couronnes coûtent bien trop cher à l'art de notre temps.

La Belle au bois dormant (Saison 2013-2014)


Pendant que je rouspétais, je me disais également : l'ennui me prend devant un tel spectacle, alors que les opéras de Mozart, beaucoup plus anciens, me font encore pleurer, peu importent les costumes des chanteurs, les lumières, les couleurs, pourvu que le chef et les chanteurs soient à la hauteur... Je n'ai jamais fini d'être émue, bouleversée par la musique et les voix.

D'où vient que les ballets dits classiques ne m'intéressent pas du tout ? Je les trouve dans l'ensemble mièvres, cul-cul la praline, trop codifiés, exaspérants, le monsieur qui porte la dame, la fait tourner, lui tient la main... Tout ça ne marche plus pour moi, les chaussons, les tutus devraient être remisés au placard...

Je sais bien que je vais en énerver plus d'un en disant cela, mais je tente, je coup de gueule, je fais mon intéressante, je dis ce que je pense...

Alors que la danse contemporaine me touche, m'enthousiasme parfois ! Comment ne pas être entièrement captivée par un ballet de Pina Bausch, jamais je ne me suis lassée de ses oeuvres magnifiques qui me parlent des sentiments de mon époque avec un talent toujours renouvelé. L'Opéra de Paris n'a pas été en reste avec Pina, heureusement !

Stéphane Bullion et Marie-Agnès Gillot

Orphée et Euridice à l'Opéra de Paris (2012), chorégraphie de Pina Bausch, un événement, un choc !
Même si j'exagère sûrement, vous l'aurez compris je n'aime pas du tout les ballets classiques, rien à attendre, pas de frémissement, pas d'emballement, que des jérémiades... Pina, reviens !

vendredi 6 décembre 2013

Nelson Mandela, un très grand Monsieur !



Wikipedia : "Après vingt-sept années d'emprisonnement dans des conditions souvent très dures, Mandela est relâché le 11 février 1990, et soutient la réconciliation et la négociation avec le gouvernement du président Frederik de Klerk. En 1993, il reçoit avec ce dernier le prix Nobel de la Paix pour avoir conjointement et pacifiquement mis fin au régime d'apartheid et jeté les bases d'une nouvelle Afrique du Sud démocratique.
Après une transition difficile où de Klerk et lui évitent une guerre civile entre les partisans de l'apartheid, ceux de l'ANC et ceux de l'Inkhata à dominante zoulou, Nelson Mandela devient le premier président noir d'Afrique du Sud en 1994. Il mène une politique de réconciliation nationale entre Noirs et Blancs ; il lutte contre les inégalités économiques, mais néglige le combat contre le sida, en pleine expansion en Afrique du Sud. Après un unique mandat, il se retire de la vie politique active, mais continue à soutenir publiquement le Congrès National Africain tout en condamnant ses dérives.
Impliqué par la suite dans plusieurs associations de lutte contre la pauvreté ou le sida, élevé au rang de Patrimoine commun de l'humanité, il demeure une personnalité mondialement écoutée au sujet des droits de l'homme et est salué comme le père d'une Afrique du Sud multiraciale et pleinement démocratique, qualifiée de « nation arc-en-ciel », même si le pays reste confronté à de graves problèmes d'inégalités économiques, de tensions sociales et de replis communautaires."
Monsieur Mandela, je vous rends hommage,  j'ai une peine immense, vous êtes sans doute le seul homme vers qui va toute mon admiration, vos très grande qualités humaines, votre lutte, votre sagesse, votre intelligence et votre sourire, nous ne les oublierons pas.
Votre vie n'a pas été rose, loin de là, passer 30 ans de sa vie en prison pour cause d'apartheid, personne ne voudrait de cette vie-là. Comment avez-vous fait pour continuer, partager, pardonner et plus encore ?
Le monde est en deuil, Monsieur Mandela, comment ne pas vous dire Merci Monsieur Mandela,  votre courage, votre force, votre combat pour une humanité plus juste et meilleure restera exemplaire.
Adieu !


jeudi 5 décembre 2013

J'aime bien aller chez Tang Frères dans le 13e arrondissement...


Voilà comment avait débuté la journée...

Autour d'un café et de petits gâteaux juste avant l'heure du déjeuner... Mais peu importe, nous avions pris le temps mon amie et moi de bavarder tant et plus sans nous soucier du reste... Un beau matin comme tant d'autres, un peu plus beau qu'un autre...

Allez, je file, merci pour tout, quel beau moment, renouvelons cela très vite, je vais chez les frères Tang, dans le quartier chinois du 13e arrondissement, voilà des lustres que je ne suis pas allée là-bas...

Les petites voix du tram qui annoncent les stations changent tout le temps, tantôt une voix d'homme, tantôt de femme, et même d'enfant aux alentours de la porte Dorée, je ne sais pas pourquoi... Les voix sont entourées de petites musiques, impossible de ne pas les entendre, impossible d'avoir la tête ailleurs, inutile de regarder le plan, vous savez où vous êtes tout le temps... C'était la première fois que j'empruntais le tram depuis son lancement autour de Paris, le tronçon que je prends a été inauguré en décembre 2012, finalement je n'ai pas perdu trop de temps... Le tram roule dans la prairie qui entoure maintenant Paris, il glisse dans l'herbe verte, l'arrosage est automatique : verte toute l'année, inutile d'aller voir ailleurs...

À moi les grands espaces, le voyage est agréable, pas d'embouteillages, et le paysage est toujours intéressant...


Avenue d'Ivry, la fontaine Wallace est à la mode du petit livre rouge


L'arrivée avenue d'Ivry se fait par ce très bel immeuble, relooké superbement (ancienne usine Panhard-1891)


Le grand paquebot


Au 16 avenue d'Ivry, la première usine d'automobiles à pétrole du monde...

L'immeuble abrite désormais les sièges sociaux de Gares & Connexions - filiale de la SNCF chargée de la gestion et du développement des gares voyageurs du réseau ferré national - et de l'agence d'architecture AREP (Jean-Marie Duthilleul et Étienne Tricaud associés), elle-même filiale de Gares & Connexions. C'est d'ailleurs l'agence AREP qui conçut et mena les travaux de transformation de l'ensemble.


Tang Frères, pile



Tang Frères est le plus gros importateur chinois de produits alimentaire asiatiques en France. Il fournit notamment la plupart des restaurants asiatiques en métropole. Les frères Tang se sont installés en France en 1975

Aller chez Tang en semaine est bien agréable, moins de monde, pas de files d'attente aux caisses, et j'ai pu faire quelques photos sans gêner personne, les thés, les fruits, les légumes, et surtout des tas de choses délicieuses que je ne connais pas... Cet énorme entrepôt est comme un gros Boeing, avec un seul ticket de métro vous y êtes, pas de trou d'air, pas de turbulences, vous êtes à l'aise immédiatement...

Je suis restée en stationnement un bon quart d'heure devant le rayon des thés, c'était pour ça que j'étais venue, le temps de lire les étiquettes, soupeser le pour et le contre, comparer les prix, je ne savais plus quoi prendre... J'ai choisi le plus cher, parmi les boîtes vertes en bas à gauche, on verra bien...


 ????????????

Un tour à gauche et puis à droite, finalement j'ai aussi acheté une spécialité vietnamienne au filet de porc que j'aime beaucoup, un genre de cervelas à la sauce asiatique... On le coupe en tranches pour le mettre dans la salade, en sandwich, en apéritif (avec de l'eau pour moi)... Voyez le rayon bien garni de ces "saucissons" faits avec toutes sortes de viandes : poulet, porc, boeuf...


Les spécialités vietnamiennes à la viande...

J'ai jeté un coup d’œil intéressé aux fruits, aux produits congelés, aux champignons emballés comme des cadeaux de Noël :


Les fruits exotiques


Les petites bouchées à la vapeur congelées


 Les gros champignons, beaux comme un bouquet de mariée


Les galettes de riz à la rose rouge

Juste à la sortie, j'ai aussi acheté un pot de jacinthes bleues, celles que je préfère, elles poussent lentement devant la fenêtre, je peux regarder leur progrès tous les jours...

Sur le trottoir d'en face, chez un traiteur vietnamien, j'ai dégusté avec appétit une belle brioche à la vapeur vraiment délicieuse,  bien meilleure que celles que j'achète de temps en temps au métro Arts et Métiers chez un traiteur chinois.

Affichage de image.jpeg

Les brioches délicieuses à la vapeur que j'ai rapportées

Avant de repartir, je suis allée faire un tour dans cette pagode bien cachée dans un parking que l'on aperçoit  de l'extérieur grâce à ses lampions allumés, à quelques mètres de chez Tang...


La pagode dans le parking, juste avant les poubelles


Le petit autel avant l'entrée du lieu de culte

À l'intérieur de ce parking, les croyants vont et viennent, d'un côté l'entrée des voitures, de l'autres l'entrée des fidèles : ils déposent sur des autels modestes de charmantes tresses de fleurs d'oranger toutes fraîches, comme celles que j'ai achetées au Cambodge dans des lieux de prières, délicates guirlandes parfumées ornées de quelques fleurs de ruban rouge. J'ai eu la chance de rencontrer sur le chemin du retour un homme qui en vendait, posées délicatement sur un petit plateau de fortune, j'ai pris mille précautions pour ramener cette beauté fragile jusque chez moi...


La petite guirlande de fleurs, intacte

Au retour, dans le tram, à chaque station, d'autres voix se font entendre, je n'ai pas reconnu les voix de l'aller... À la Porte Dorée il n'y avait plus cette voix d'enfant, mais une voix mixte, un homme et une femme qui répétaient alternativement le nom de la station... Presque tous les voyageurs étaient assis : avant le tram, l'autobus était toujours bondé, pas assez de place et toujours énormément de monde, nous étions souvent serrés les uns contre les autres, l'agressivité montait tout le long du trajet car personne ne voulait rester sur le trottoir pour attendre le bus suivant... Je me souviens de cette époque, maintenant le tram roule dans la campagne parisienne, on pourrait mettre des moutons pour tondre l'herbe de chaque côté des rails... Ce serait si beau...

lundi 2 décembre 2013

Je n'aime pas les Champs Elysées...



La Concorde, l'Assemblée Nationale, les voitures... Et moi !


Le dôme des Invalides

Je suis descendue Place de la Concorde, j'ai regardé s'il y avait quelque chose à photographier dans le brouillard, il faisait gris de partout, un ciel bas, une pollution haute, beaucoup de piétons, impossible de prendre une photo sans la présence des voitures, la place était noyée dans l'agitation et les feux clignotants, pour voir quelque chose il fallait bien regarder... J'ai cherché quelques repaires dorés, mais la place ne m'inspirait pas, trop triste, trop brutale, trop assaillie de toutes parts.

En fait je n'étais pas descendue à Concorde pour faire des photos de l’obélisque ou de la Chambre des Députés, j'allais voir devant le Petit Palais la sculpture de Jean Dubuffet que j'aime tant, exposée grâce à la manifestation de la FIAC "Hors les murs", cette "Welcome parade" restera jusqu'au 1er décembre, quelle chance ! Pas de temps à perdre... Filons...


Derrière le feu rouge, la tour Eiffel et le marché de Noël...

Avant d'arriver devant le petit Palais, il y avait un petit bout des Champs-Elysées à remonter, quelle chance !

Du bruit, des couleurs, de la musique, des gaufres et des manèges, pas moyen d'avancer dans ce dédale de petites cabanes joliment éclairées, appelées marché de Noël. Le monde arrivait par vagues, tous les chants qui étaient diffusés par des hauts-parleurs installés dans les arbres étaient en anglais, pour faire plaisir à nos touristes sans doute, les marchandises à vendre venaient de tous les pays du monde. Du solide, du liquide, il y en avait des tonnes de choses à vendre, les crêpes venaient du nord, les saucisses du Cantal, tout, tout, tout était fabriqué artisanalement... J'ironise un peu car ça se voyait bien un peu que tout n'était pas tourné à la main......


La foire aux cadeaux est derrière...

Une histoire de commerces bien organisés, bien pétillants, bien étincelants, tout le début des Champs-Elysées était transformé en foire à deux balles... Les Pères Noël authentiques habillés de rouge, barbe blanche et tablier d'ouvrier, vendaient des vins chauds, des chichis et des barbes à papa...


Les Champs-Elysées, le monde arrivait...

En prévision d'une météo pluvieuse, pas de problème, les cantonniers avaient recouvert le trottoir terreux d'un grand chemin en dur... La fête battait son plein, les affaires étaient bonnes, à en juger par tous les sacs enrubannés qui pendaient au bras des visiteurs.


Père Noël en direct du Grand Nord...

Les manèges démarreraient à la tombée de la nuit, ils préparaient déjà leurs lumières, des tas d'animaux en peluche, en béton et en carton attendaient de sortir du bois pour les petits et les grands, attention mesdames et messieurs, ça va commencer, prenez vos billets... Et tous les soirs l'envol du Père Noël dans son traîneau au dessus des Champs-Elysées, mais je ne l'ai pas vu...


 Premiers essais de lumières derrière le manège...

Mais où donc était passé le Petit Palais ? Je suis retournée sur mes pas, j'ai longé la Seine, certaine ainsi de ne pas me tromper. De ce côté il n'y avait personne, on pensait moins à la soupe à l'oignon par ici, entre le Petit et le Grand Palais...

La voilà, l'oeuvre de Dubuffet : "Welcome Parade" trônait dans toute sa beauté. Cette oeuvre était exposée pour la première fois en France, un ensemble de cinq personnages immenses inspirés de Coucou Bazar, qui résulte d'un projet conçu en 1974 pour la National Gallery de Washington mais abandonné parce que jugé "trop provocant" et qui a été réalisé en 2008 par la Fondation Dubuffet d'après la maquette originale. C'est le 28 août 1945 que  Dubuffet baptise « art brut » un art qu'il collectionne depuis plusieurs années, art qui comprend à la fois l'art des « fous » et celui de marginaux de toutes sortes : prisonniers, reclus, mystiques, anarchistes ou révoltés... 

Tout ce que vous voulez savoir sur Jean Dubuffet se trouve sur Internet.

J'ai donc pu à loisir faire le tour de la sculpture, voyez :


Coucou !


Welcome Parade, 1974-2008, Jean Dubuffet (exemplaire unique)




Au Grand Palais, Depardon aussi est à voir...

Au retour, je suis aussi passée par derrière, par les jardins qui étaient déserts, puisque tout le monde était avec le Père Noël...


 Les jardins sans la pluie... La lumière entre chien et loup...


La silhouette de Georges Pompidou par Louis Derbré, qui a poussé entre les arbres...


Fin d'automne aux Champs-Elysées

Trop froid, trop pollué pour faire le tour des sculptures qui jalonnent le jardin...


Fin de parcours...