jeudi 29 mai 2014

New York, New York ! Roulez jeunesse ! (9)



Les gros camions américains

Je ne sais pas du tout pourquoi quand je suis à New York, je suis frappée par la beauté des camions de marchandises... Rutilants ou bien joliment colorés, mon goût pour ces engins reste vif !

Serait-ce un souvenir de jeunesse ? Il est vrai que j'ai beaucoup joué avec mon frère aux Cowboys et aux Indiens, mais je ne me souviens pas du tout avoir joué aux autos...

J'ai eu mon permis de conduire très tard, à plus de trente ans, et après un accident de voiture, très froissant pour la tôle pour mon véhicule, j'ai cessé de conduire... Aujourd'hui, je me fais conduire avec grand plaisir, sans avoir à garder la pédale de frein sous le pied.


Ici, j'ai pris le "petit" camion uniquement pour la couleur de l'environnement


Bel exemple de patriotisme à deux ailes !


Les pompiers, on ne peut pas les rater, ils hurlent et vont très vite... Ils pourraient largement en rabattre de quelques décibels, on les entendrait encore parfaitement bien et de très loin, ils veulent sans doute impressionner le passant... Police, pompiers et ambulances sont les plus bruyants de la ville...


Magnifique camion flambant presque neuf !

Dans la vraie vie je n'ai jamais eu beaucoup de goût pour les voitures, je ne reconnais aucune marque, sauf les limousines car elles sont très très longues, toutes les autres m’indiffèrent, elle se fondent dans un magma indifférencié à mes yeux...

Pourquoi donc à New York, dès que je scrute la rue, je n'ai d'yeux que pour les camions ? J'ai ma petite idée : je me laisse attraper par leurs couleurs et leur rutilance, je les trouve d'une très grande créativité... Les gros camions colorent la rue et deviennent pour moi des objet esthétiques.


Camion camouflage...

Vous comprendrez aussi pourquoi la visite d'une rue me prend beaucoup de temps, j'ai les yeux partout, y compris sur les quatre roues...


Oh ! le beau rouge...


Big red apple !

Les vélos aussi me passionnent, sans doute parce qu'un de mes fils en fait beaucoup... Il roule dans les campagnes avec bonheur...


Abandonné, volé, pillé, harmonie de bleus...


Le rouge est mis, vanité des vanités...



Citibike de New York

Rien d'étonnant aux coups d’œils circulaires que je porte sur la ville, la ville m'intéresse autant que la campagne. Aujourd'hui plus que jamais, la ville est le lieu de vie pour des millions de personnes, la majorité des populations du monde vit ou vivra dans les grandes villes. Rien ne devrait être laissé au hasard : l'urbanisme, la voirie, les constructions, les espaces verts, les jardins suspendus, les arbres devraient contribuer à nous offrir une vie meilleure, plus belle. Les décisions prises par les "Batisseurs" ne devraient pas pouvoir se faire en dehors de réserves vertes, j'ai souvent pensé que l'espace pris au sol par un bâtiment devrait être obligatoirement restitué par un espace vert. Et bien sûr j'ai en tête les murs verticaux de Pascal Blanc, les jardins en toitures, et les fleurs dont la plantation devrait être elle aussi obligatoire, au pied des nouveaux immeubles... Ainsi à New York, la nouvelle promenade verte implantée sur une ancienne petite voie de chemin de fer qui transportait des marchandises, sillonne entre les buildings et connaît un grand succès auprès des habitants et des touristes, loin du bruit, des odeurs, des rues grouillantes de voitures... Je n'ai pas pu voir les jardins en toitures, je les garde pour un prochain voyage, mais en attendant j'ai pu admirer les arbres en fleurs à Greenwich Village, le petit parc de la grande bibliothèque de la ville (Bryant Park) et autres espaces verts...


Le joli petit parc Bryant derrière la bibliothèque, rempli de fleurs et de platanes



Non loin du pont de Brooklyn, dans une belle petite rue fleurie, cette charmante dame qui nous a donné l'adresse d'un bon marchand de glaces...



Greenwich Village, la neige des fleurs



Le petit cimetière en pleine ville du côté des ex-tours jumelles



Entre Greenwich et Chelsea, je ne sais plus... Petits jardins accueillants



Et bien sûr les collines de Central Park

A Paris aussi, depuis quelques années, les murs "verts" commencent à faire leur apparition :


Le magnifique mur du Musée du Quai Branly de Patrick Blanc a déjà 8 ans (commande publique)


Le mur végétal rue d'Aboukir de Patrick Blanc a juste 1 an (commande de la ville de Paris)


Le mur végétal rue de la Verrerie de Patrick Blanc  a 7 ans (pour le magasin BHV Marais)

Ces réalisations donnent une idée de l'enjolivement possible des façades des maisons dans les villes, elles ne coûtent pas très cher et nécessitent très peu d'eau, qui coule en circuit fermé.

Les belles villes que nous pourrions avoir si elles étaient pensées autrement...

mardi 27 mai 2014

New York, New York ! Les boules Quies (8)


La petite flamme vue de Brooklyn

Nous avons débarqué à New York, via le yellow cab (taxi jaune) à la sortie de l'aéroport, nous avions la certitude que c'était le taxi qui conviendrait le mieux pour trouver rapidement notre hôtel dans Brooklyn... Bien nous en a pris, car effectivement le choix était judicieux, notre taxi fila tout droit, tout droit, tout droit, il tourna une seule fois et nous étions arrivées...

Nous avions remarqué tout de suite que le quartier dans lequel nous avions choisi notre hôtel n'était pas le plus sexy de New York, situé dans un environnement assez délabré, partout des signes de pauvreté, beaucoup de petites boutiques de nourriture, snacks, sandwicheries "indianomexicanoasiatique", où les préparations culinaires faisaient moins envie que les salades composées des salad-bar de Manhattan que nous fréquenterions plus tard.... Nous avions déjà une idée du positionnement de l'hôtel, près des voies de circulation, grâce à Google Earth. J'avais des craintes... Mais l'hôtel annoncé comme confortable à 2 minutes du métro, et pas trop cher, nous avait convaincues...

La chambre fut une belle surprise, bien propre, assez grande, très confortable, nous serions comme des coqs en pâte, le petit déjeuner le matin était compris dans le prix, la vie était belle... À nous la Big pomme !


Notre premier repas à Brooklyn

Pourtant fatiguées par le voyage et le décalage horaire, nous avions décidé de manger dans le quartier. Malgré les images des sandwichs, des soupes, et les numéros spéciaux, nous n'arrivions pas du tout à choisir, on ne comprenait rien, on sentait juste les odeurs, on distinguait les couleurs, mais nous ne connaissions rien des assemblages et des sauces, enfin bref, pour bien manger ici ce que nous voulions, il fallait parler anglais, et nous n'avions pas le temps d'apprendre sur le comptoir.

Nous avons donc laissé passer les quelques clients avant nous, personne ne nous bousculait, les dames qui servaient attendaient sagement que nous lancions la commande...

Rien à voir avec ça :




Les tentations de Manhattan à tous les coins de rues 

Nous nous sommes lancées sur une sorte de sandwich : moi à l'omelette, mon amie au jambon ou bacon, on ne savait pas, le truc sous le fer à repasser que vous voyez sur l'image c'est mon omelette, la dame a appuyé bien fort sur l’omelette préparée à l'avance (un peu congelée, il nous a semblé) avec la spatule en forme de  fer à repasser et hop ! L'a retournée d'un coup sec, pareil avec le pain rond, puis a mis des tomates fraîches de la salade, la sauce était sur le pain, je n'ai rien vu, pour mon amie elle a fait pareil mais avec le bacon ou jambon sorti aussi tout droit du congélo. Nous avons beaucoup ri en sortant du "resto", notre paquet à la main.

Nous avons dégusté le tout à la chambre, bien contentes de manger chaud, et c'était bon. En passant dans la rue d'à côté nous avions acheté des fruits sur un petit étal où ils se vendaient à la pièce, nous nous sommes tout de suite faites comprendre avec l'index...

Les fruits achetés dans cette rue-là :


Pas très engageante, mais active...



 Récupération de canettes en tous genres 


Dans notre chambre le bruit extérieur était très présent, les doubles-vitrages plus que légers ne servaient à rien, l'hôtel était cerné par les voitures qui passaient à vive allure, de temps en temps les vrombissements et les sirènes de pompiers ou de police se mêlaient au concert...

Devant nos fenêtres nous avions ceci :


Les bâtiments-fantômes devant nos fenêtres, le jour...



Et le soir tombant...

Presque abandonnés, un énorme bâtiment avec son frère jumeau derrière, vitres brisées, rideaux dépareillés aux fenêtres, sombre, une mine patibulaire, juste devant une petite ligne de chemin de fer où circulent de temps en temps des wagons de marchandises, jusque tard la nuit...

Alors ! J'ai fait connaissance avec les boules Quies pour la première fois de ma vie, je les avais achetées avant de partir : une jolie petite boite contenant des petits tampons multicolores, en mousse, qui réduisaient de 35 dB les bruits environnants.

Les petites boules rouges enfoncées assez profondément dans chaque oreille, je me suis trouvée au pays du silence, l'effet était sidérant, je n'entendais plus rien, à peine le bonsoir de mon amie qui avait mis les siennes quelques secondes avant moi...

Notre première nuit fut excellente, le décalage horaire nous réveilla très tôt, ça tombait bien, il fallait aller au culte à Harlem...


Notre chère station de métro, à quelques minutes à pieds de notre hôtel,  qui monte direct à Manhattan... 


Prochainement ici : New York, New York ! Roulez jeunesse (9)

lundi 19 mai 2014

New York, New York ! Histoire sans parole : kaléidoscope (7)



Yellow cab et autres couleurs...


Gare centrale


Devant la gare centrale


 Times Square


Barack Obama songeur, rencontre gare centrale


Trinity Church, XIXe, au milieu des gratte-ciels


Quartier chinois


Dans le métro...


Station Wall Street



Les lumières de la ville vues de Brooklyn


 Washington Square



Washington Square, Edward Hopper a vécu dans cette maison de 1913 à sa mort, émotion...


Agréable café ancien (Soho)


Halte réconfortante dans le café



Superbe maison avec armature en fonte du 19e (Soho)


Très bel immeuble, réhabilitation fraîche (Soho)



Espoirs à tous les prix


Travaux sur la promenade plantée, construction en cours d'un building


Vue de la promenade plantée (Ouest de Central Park)


Photo souvenir à Brooklyn

New York n'en finit pas de me surprendre, de m'enchanter, de m'intriguer, de me questionner, l'exploration de ses territoire est infinie, les briques et la fonte, le verre et l'acier se côtoient avec une harmonie incroyable...  

Prochainement : New York, New York ! Les boules Quies...